Intel dévoile ses processeurs Tiger Lake H de 11e génération, destinés à équiper des ordinateurs portables pour les joueurs et créateurs de contenus.
La famille des processeurs de 11e génération d’Intel compte désormais une nouvelle fratrie. Voici les Tiger Lake H, un nom qu’on pourra presque attribuer à une équipe de football américaine, et force est de constater que, côté force brute, on n’en est pas loin. Ils sont destinés à équiper une flopée d’ordinateurs portables dans les semaines à venir.
Passage au 10 nm
Avec Tiger Lake H, Intel délaisse la gravure en 14 nm+++ et fait appel au 10 nm SuperFin. De ce fait, le fondeur annonce jusqu’à 19% de performances supplémentaires par rapport aux processeurs Comet Lake de 10e génération, et une montée en fréquence jusqu’à 5 GHz en mode turbo ! On retrouve également toutes les dernières connectiques : Thunderbolt 4, WiFi 6 et 6E, 20 lignes PCI Express 4.0, 24 lignes PCI Express 3.0…
Néanmoins, côté graphique, on est largement moins bien servi sur Tiger Lake H que sur les précédents Tiger Lake U. Ainsi, on dispose seulement de 32 unités d’exécution, là où la partie GPU Xe de la précédente puce d’Intel montait à 96 unités d’exécution. Si le fondeur n’a pas vu l’utilité de muscler la partie graphique de ses nouveaux processeurs, c’est pour une bonne raison. Comme le note 01net, qui a pu interroger le responsable de l’équipe en charge des PC portables « Enthusiasts » d’Intel, « ce type de processeur est conçu pour des châssis qui seront équipés d’une carte graphique dédiée » et sa partie graphique devrait donc avoir « assez de puissance pour accélérer de nombreuses choses, comme le décodage multimédia. »
Par ailleurs, côté multimédia, les créateurs de contenus devraient être servis. Avec son i9-11980HK, fleuron de cette nouvelle fratrie, Intel annonce qu’un montage vidéo devrait se montrer 20% plus rapide, et un traitement de photos jusqu’à 22% plus véloce que sur la 10e génération.
Intel se garde de la comparaison avec Apple
Durant sa présentation, Intel a beau avoir fait un certain nombre de comparaisons avec les Ryzen 5000 d’AMD, il se garde bien de se comparer à la puce M1 d’Apple, qui prouve encore une fois ses qualités au sein du nouvel iPad Pro. Pourtant, le fondeur en a pris l’habitude ces derniers mois. Il semblerait donc qu’il se soit recentré sur son adversaire principal, AMD, puisque les Mac ne touchent pas vraiment la même cible, et que le M1 n’est de toute façon pas destiné à s’échapper du carcan d’Apple.