à quoi ressemblent vraiment les San-Ti ?


Tout juste diffusé sur Netflix, Le Problème à 3 corps s’impose comme l’une des séries les plus réussies de ce début d’année. En s’éloignant du récit original, les créateurs de Game of Thrones livrent une création originale grandiose et poétique, aux ambitions stellaires. Si le récit fait plusieurs choix éclairés qui  l’éloignent de la saga originale, il maintient la volonté de Liu Cixin sur un point en particulier : jamais l’apparence des San-Ti (Trisolariens) n’est confirmée. Les extra-terrestres sont maintes fois évoqués, mais prennent soin de masquer leurs caractéristiques physiques tout au long des romans. Dans le monde du jeu notamment, ils adoptent une apparence humaine pour ne pas perturber les personnages. On peut donc imaginer que leur physique dénote    radicalement du nôtre. Alors, à quoi ressemblent-ils vraiment ?

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Quelques indices distillés dans les romans

Inutile d’éplucher les romans à la recherche d’une réponse : il n’existe aucune description détaillée sur l’apparence des San-Ti. Pour autant, de nombreux indices sont évoqués au fil de la narration. Dans le monde du jeu, on apprend par exemple qu’ils sont capables de déshydrater complètement leur corps pour faire face au climat des ères chaotiques de Trisolaris. Ils se transforment alors en un tas de matière sèche, et entrent dans une sorte d’hibernation qui leur permet de rester en vie durant des siècles sans manger ni boire. Ils sont ensuite “ramenés à la vie” lorsqu’ils sont placés en contact avec de l’eau.

Dans les romans, on apprend que les envahisseurs prévoient de conserver intactes la biosphère et l’atmosphère terrestre. On peut donc s’attendre à ce qu’ils possèdent un système biologique relativement sensible au nôtre, qu’ils mangent, boivent et respirent. Sur la question de l’alimentation, on apprend aussi qu’ils pratiquent l’agriculture et la nécrophagie. On sait également que leurs ancêtres possédaient une peau argentée, capable de réfléchir les rayons solaires pour se protéger pendant les ères chaotiques.

Un système biologique étonnant

Concernant leur reproduction en revanche, le système biologique des San-Ti s’oppose radicalement aux humains. Deux sexes coexistent, mais le concept de famille nucléaire est absent. Pour procréer, un individu mâle fusionne littéralement avec une femelle. Le corps formé va alors se diviser pour donner naissance à plusieurs descendants, qui partagent leurs souvenirs et leurs traits de personnalité avec leurs parents. Dans la série, on voit que les individus jeunes existent grâce à la présence de la petite fille du monde du jeu. En revanche, les San-Ti ne semblent pas passer par la case de la toute-petite enfance. Ce processus de reproduction particulier, proche de la plasmogamie de certaines formes de champignons, diffère radicalement de celui des humains.

Quant à leur longévité, les San-Ti possèdent une espérance de vie légèrement inférieure à la nôtre. Dans les livres, on apprend que les extra-terrestres vivent en moyenne 70 à 80 années terrestres, soit 800 000 heures trisolariennes. On sait aussi qu’ils communiquent via des ondes électromagnétiques produites directement par leurs cerveaux, qui sont captés par leurs interlocuteurs. C’est d’ailleurs cette incapacité à mentir ou à dissimuler des choses à leurs semblables qui les différencie fondamentalement de l’espèce humaine.

Tous ces indices distillés dans les romans permettent d’en apprendre un peu plus sur le fonctionnement biologique des San-Ti, sans toutefois lever totalement le voile sur leur apparence physique. Reste que la vérité éclate en 2020, dans le spin-off La rédemption du temps, écrit par Baoshu. La fan fiction approuvée par Liu Cixin met enfin un visage sur les San-Ti, en décrivant des petites créatures insectoïdes argentées, pas plus grandes que des fourmis. Une situation particulièrement ironique, quand on sait que ce sont les San-Ti qui qualifient les humains de “vermines” (bugs en VO).

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