Test Sony ZV-E10, la caméra de poche ultime


Pour vous accompagner cet été, Sony lance le ZV-E10, un compact APS-C qui tiendrait presque dans votre poche. Verdict.

Après le Sony ZV-1 lancé l’année dernière, la firme nippone revient cette année avec le Sony ZV-E10, un appareil photo hybride et compact qui repose sur la même promesse, en mieux : proposer aux vloggueurs un appareil idéal alliant maniabilité, qualité d’image et un excellent autofocus. La promesse est-elle tenue ? Réponse de ce test du Sony ZV-E10 !

Sony ZV-E10

Prise en main et Ergonomie

Visuellement, le Sony ZV-E10 vient en quelque sorte se placer entre le ZV-1 et l’A6600. Il reprend le format petit compact ainsi que l’écran orientable du ZV-1 mais adopte les objectifs interchangeables à fixation Sony E des Sony Alpha A6xxx. De quoi satisfaire les utilisateurs qui cherchent un appareil le plus compact possible mais qui aiment tout de même avoir la possibilité de varier les optiques. Le meilleur des deux mondes, en somme.

Sony ZV-E10

Le boîtier respire la qualité. Malgré sa petite taille, il n’en semble pas moins particulièrement résistant et apte à vous suivre dans vos périples les plus mouvementés. Boîtier nu, le Sony ZV-E10 ne pèse que 344 grammes, et 462 grammes avec l’objectif 16-50mm f/3.5-5.6 de kit, ce qui reste très convenable glissé dans un sac à dos.

La prise en main se fait naturellement grâce à son grip intégré et prononcé. L’écran offre une grande flexibilité avec son orientation à 270 degrés, idéal pour du vlog auquel l’appareil se destine clairement. Par conséquence, à l’instar du ZV-1, le ZV-E10 ne propose pas de viseur électronique. Mais son excellent écran composera probablement ce manque. Notez néanmoins que celui-ci ne sera pas visible si vous portez des lunettes de soleil polarisées. Cette découverte nous a quelque surpris lors de ce test du Sony ZV-E10, et il faudra donc y penser avant d’embarquer l’appareil en vacances au soleil. A noter aussi que forcément, dans des conditions de très forte luminosité, l’écran ne sera pas forcément le meilleur allié de l’utilisateur.

Sony ZV-E10

Sur le dessus, on retrouve une griffe porte-flash pensée pour accueillir un accessoire comme un micro ou un flash voire une torche. A côté, Sony livre dans l’appareil un micro directionnel à 3 capsules surmonté d’une bonnette, et, si le son est plutôt convenable, ceux qui souhaitent se filmer dans des environnements bruyants auront tôt fait d’attacher un micro externe un peu plus évolué, comme l’ECM-B1M de Sony, par exemple.

Sony ZV-E10

Enfin, du côté de l’autonomie, le Sony ZV-E10 utilise une batterie NP-FW50, soit la même qu’on retrouvait sur les Sony Alpha A7 jusqu’au A7SII, et qui souffrait d’une mauvaise réputation sur ces hybrides plein format. Mais là, sur un compact, cette batterie trouve bien mieux sa place et offre une autonomie très correcte au Sony ZV-E10, sans être particulièrement transcendante. Pour les longues journées, prévoyez plusieurs batteries. Notez qu’il peut être rechargé via son port USB-C, situé dans une trappe sur le côté aux côtés d’une prise micro USB et une prise casque.

Sony ZV-E10

Qualité d’image et Fonctions

Du côté du capteur, le Sony ZV-E10 propose une nette progression par rapport au ZV-1. Exit le capteur de 1 pouce, on y retrouve un capteur APS-C de 24,2 MP, bien plus large et offrant de ce fait une belle profondeur dans l’image et de meilleures performances en basse lumière, avec une plage de sensibilité s’étalant de 100 ISO à 32 000 ISO. On pourra notamment tirer parti d’objectifs proposant des ouvertures plus généreuses. Durant ce test du Sony ZV-E10, on a notamment eu l’occasion de l’utiliser avec un 50mm f/1.8 , permettant d’obtenir un joli bokeh crémeux, un vrai plus pour un appareil de cette taille. Et si vous n’en avez pas assez, il suffit de presser le bouton Bokeh Switch qui permet de créer un flou d’arrière-plan artificiel à vos clichés/vidéos. On reste néanmoins quelque peu mitigé sur le rendu un peu trop artificiel de ce type d’effet.

Sony ZV-E10

Sinon, l’appareil permet de filmer jusqu’en 4K à 25 i/s avec un enregistrement en 100 Mbps sur carte SD. Il est également possible de faire des ralentis en filmer en Full HD jusqu’à 100 i/s. Pour ceux qui aiment peaufiner eux-mêmes les couleurs de leurs images, notez que le Sony ZV-E10 propose le S-LOG. Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, c’est un profil de couleurs qui permet surtout l’application d’un vrai profil de couleur en post-production.

Sony ZV-E10

Du côté des réglages, c’est du Sony tout craché. Il peut être parfois difficile de s’y retrouver mais il faut avouer que les menus restent complets. Ce n’est pas tant un défaut, puisqu’une fois qu’on aura réglé son appareil à sa convenance, on n’y retournera que très peu, mais pour les plus puristes, on reste loin des références que sont Canon, Nikon ou Panasonic.

Quant à l’autofocus, élément si important lorsqu’on parle d’une caméra avant tout destinée aux vidéos, il se montre diablement efficace et couvre près de 84% du capteur. Sony est toujours imbattable en termes d’autofocus et ce ZV-E10 ne déroge pas à la règle. L’écran tactile permet de sélectionner un sujet, le suivi des yeux vous suit parfaitement du regard, et le Sony ZV-E10 propose également un mode Face priority qui permet d’ajuster automatiquement l’exposition du visage dans des environnements sombres. Un autre mode, baptisé Soft Skin Effect, permet quant à lui d’améliorer le rendu des visages. Enfin, pour ceux qui présentent des produits en vidéo et qui ont besoin d’un autofocus ultra-rapide qui ne restera pas bloqué sur leur visage, Sony propose également un mode Product Showcase Setting, qui permet de faire la mise au point rapidement entre votre visage et des objets. Notez que le Sony ZV-E10 peut également servir de webcam. Sony a vraiment pensé à tout.

Sony ZV-E10

Le Sony ZV-E10 sera disponible dès ce mois d’août au prix de 750€ boîtier nu et 850€ en kit avec l’objectif 16-50mm. 



Source link Journal du Geek