Lancé en bêta à la fin de l’année dernier, Starlink permet aux habitants des zones peu ou mal couvertes par les fournisseurs traditionnels de profiter d’un accès rapide à internet. Dans des pays où la concurrence est quasiment inexistante, comme aux États-Unis ou au Canada, Starlink fait figure de bouée de sauvetage pour de nombreux internautes qui souffrent de débits très limités.

Des performances qui coûtent cher

L’internet de Starlink offre des vitesses de transfert allant de 50 à 150 Mbit/s, avec une latence de 20 à 40 ms. Largement de quoi profiter de tous les services en ligne, notamment le streaming et le jeu vidéo en ligne. L’offre se compose de plusieurs éléments. Il y a d’abord les satellites : 1.800 sont en orbite autour de la Terre, mais lorsque la constellation sera au complet, elle comptera 42.000 satellites ! De quoi couvrir l’ensemble des zones blanches de la planète. À l’heure actuelle, l’entreprise a ouvert son service dans 14 pays, dont la France depuis février.

Mais les satellites ne font pas tout, bien sûr. Les utilisateurs doivent installer une antenne chez eux, que Starlink commercialise 499 $. Cela comprend en plus le support de l’antenne ou de la parabole, un bloc secteur, et un routeur Wi-Fi pour profiter effectivement de l’internet Starlink à la maison. À cela s’ajoute les 99 $ mensuels pour accéder au service.

100k terminals shipped!https://t.co/Q1VvqVmJ2i

— Elon Musk (@elonmusk) August 23, 2021

Malgré ces prix élevés, les clients se pressent aux portes de Starlink. En juillet, l’entreprise comptait 90.000 abonnés, et Elon Musk a tweeté cette semaine qu’elle avait atteint le cap des 100.000 kits de connexion distribués. Soit 10.000 utilisateurs supplémentaires en quelques semaines. Et avec la couverture qui s’améliore et les ouvertures prévues (Starlink doit obtenir des autorisations dans chaque pays), le nombre de clients ne devrait qu’augmenter.