À partir d’un seul mot, cette nouvelle IA développée par Facebook est capable de reproduire n’importe quelle écriture manuscrite ou dactylographiée.
Il y a quelques semaines, l’intelligence artificielle nous promettait d’améliorer significativement les défauts de doublage au cinéma. Cette fois, le dernier outil développé par Facebook est capable d’imiter notre écriture, ou n’importe quelle typographie dactylographiée ou calligraphiée. Dans un billet de blog publié la semaine dernière, l’entreprise de Mark Zuckerberg présente ainsi TextStyleBrush, un projet de recherche basé sur l’IA, capable de copier le style d’un texte en se basant sur un seul mot de référence.
Alors que Google Translate permet déjà l’affichage de la traduction en temps réel depuis un smartphone, TextStyleBrush promet déjà d’aller plus loin, assure Facebook, en prenant en charge de nombreux types de textes, et en reproduisant non seulement la graphie des caractères, mais aussi leur positionnement dans l’espace. Le projet n’en est encore qu’à un stade préliminaire tempère toutefois l’entreprise de Mark Zuckerberg. Alors que l’IA devrait être prochainement soumise à un comité d’étude, certains points-clé restent encore à perfectionner estime Facebook, comme la reconnaissance textuelle sur des surfaces métalliques, ainsi que la prise en charge du texte multicolore.
Prévenir les deepfakes
Si TextStyleBrush promet déjà de s’avérer bien pratique pour “la traduction de texte en images dans différentes langues, la création de messages et de légendes personnalisés, et peut-être un jour la traduction des panneaux de signalisation à l’aide de la réalité augmentée”, l’utilisation d’un outil de remplacement textuel aussi perfectionné pose inévitablement la question du deepfake et de son usage à des fins malveillantes. L’entreprise américaine a reconnu qu’il s’agissait là d’un sujet sensible, mais qu’en publiant ouvertement le résultat de ses recherches sur TextStyleBrush, elle espérait pousser d’autres chercheurs et développeurs à mieux anticiper d’éventuels abus.