Spotify lance Greenroom, son concurrent de Cluhouse


Lancée ce mercredi 16 juin, l’application Spotify Greenroom permettra à ses utilisateurs et utilisatrices de participer à des salons audio.

Clubhouse n’a décidément pas fini de distiller son héritage. Après avoir connu un succès fulgurant – mais éphémère sur iOS, l’application de salons vocaux a finalement bénéficié d’un déploiement discret sur Android. Mais si l’engouement autour de Clubhouse est rapidement retombé comme un soufflé, ce quart d’heure de gloire n’a pas manqué de donner quelques idées aux grands noms du web. Quelques mois après LinkedIn, Instagram et Facebook, c’est désormais au tour de la plateforme musicale Spotify de lancer son propre copycat de Clubhouse, en inaugurant cette semaine Greenroom.

greenroom application audio Spotify
© Spotify

Optimiser l’interactivité

Avec un lancement officiel dans plus de 135 pays, détaille Spotify sur son blog officiel, Greenroom devrait ainsi permettre aux créateurs de contenu et aux internautes de partager du contenu plus simplement, en “optimisant l’interactivité et les connexions profondes entre les participants dans les salles en direct”. Indépendante de l’application-mère, Greenroom sera accessible directement via des identifiants Spotify. Comme sur Clubhouse, il sera possible de participer à des salons audio (des “rooms”) sur n’importe quel sujet. Tous les utilisateurs seront ainsi en mesure de lancer une rooms, d’inviter des intervenants, mais aussi de suivre les internautes qui les intéressent.

Pour le moment balbutiant, Greenroom voit déjà grand. En marge de son lancement il y a seulement quelques jours, l’entreprise prévoit déjà de lancer un fonds d’investissement à destination des créateurs audio, afin de leur permettre de monétiser plus facilement leur travail. Un moyen à peine détourné de convaincre ses futurs créateurs les plus influents de ne pas quitter le navire, à l’heure où Instagram et Facebook rivalisent d’imagination pour assurer un meilleur revenu à leurs influenceurs.



Source link Journal du Geek