Les constructeurs de montres connectées Wear OS pourront intégrer dans leurs futurs produits la nouvelle puce que Qualcomm a commencé à teaser sur Twitter. L’entreprise promet « quelque chose de grand », tout en restant très mystérieux histoire de faire monter la sauce.

Plus de puissance pour Wear OS 3

Les puces Snapdragon Wear font fonctionner les montres connectées Wear OS depuis le tout début, déjà quand le système d’exploitation de Google s’appelait Android Wear. La première version de cette plateforme, Snapdragon Wear 2100, est sortie en 2016. Cette optimisation du Snapdragon 400 gravé en 28 nm a été très utilisée par les fabricants.

Deux ans plus tard, Qualcomm a présenté la puce Snapdragon Wear 3100. C’était à peu près la même chose que le modèle Wear 2100, mais avec en plus un co-processeur chargé de gérer plusieurs tâches, avec comme résultat une meilleure autonomie. Néanmoins, les performances n’étaient pas aussi bonnes qu’espéré en raison de la finesse de gravure (28 nm) qui commençait à dater et des montres qui utilisaient moins de 1 Go de RAM.

The clock is ticking on something big. 👀⌚ pic.twitter.com/0bYaGf3SrF

— Snapdragon (@Snapdragon) July 12, 2022

En 2020, Qualcomm a lancé non pas une, mais deux nouvelles puces pour montres connectées : les Snapdragon Wear 4100 et 4100+, gravées à 12 nm synonyme de meilleure efficacité énergétique et d’amélioration des performances. Avec Wear OS 3 qui ne va pas tarder à apparaitre sur bon nombre de smartwatchs, il était temps pour le fondeur de dévoiler une toute nouvelle puce, ce qui ne devrait pas tarder.

Si l’on suit la nomenclature habituelle de Qualcomm, le nom du nouveau modèle pourrait être Snapdragon Wear 5100, mais le groupe ayant changé la marque de ses puces pour smartphones (devenues Snapdragon 8 Gen 1), on peut s’attendre à une modification similaire pour les montres connectées.