Pour rattraper son retard, N26 mise sur les cryptomonnaies et le courtage d’actions


N26 a l’intention d’améliorer et d’étoffer sa gamme de produits et de services. Une des pistes choisies par la néo-banque, c’est de se lancer dans les cryptomonnaies où l’entreprise a pris du retard.

Maximilian Tayenthal, le cofondateur de N26, a confirmé la volonté de la néo-banque de se lancer dans les cryptomonnaies. Dans une interview au Financial Times, le dirigeant n’est pas allé jusqu’à détailler cette nouvelle offre qui est en développement depuis plusieurs mois. Toutefois, N26 espère qu’elle sera suffisamment attractive pour rattraper le temps perdu.

N26 doublé par la concurrence

N26 s’est concentré sur son expansion à l’international, notamment aux États-Unis, avant de se rendre compte que cette stratégie ne fonctionnait pas. La banque est d’ailleurs en phase de fermeture de son service outre Atlantique, ainsi qu’au Royaume-Uni. Et pendant que la banque tentait de s’imposer ailleurs dans le monde, elle s’est faite doubler par la concurrence qui a préféré miser sur les cryptos.

Revolut s’est en effet lancé sur le créneau dès 2017 et propose une véritable plateforme d’échange (achat et vente) de cryptos, avec plus de 30 jetons différents au catalogue. Et Revolut n’est pas le seul acteur à vouloir s’imposer dans les cryptomonnaies !

Maximilian Tayenthal admet que la stratégie suivie par N26 n’était pas la bonne, et qu’il aurait dû se tourner vers les cryptos beaucoup plus tôt. La banque, qui compte 7 millions de clients, veut également proposer une offre de courtage d’actions. « N26 concentrera sa stratégie sur l’élargissement de son expérience bancaire numérique pour inclure des produits d’investissement dans l’année à venir », a-t-il résumé.



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