l’Europe veut interdire le minage crypto cet hiver


L’heure n’est plus à l’abondance, et le minage des crypto pourrait être interdit dès cet hiver sur le vieux continent.

Depuis les premières délibérations autour de la loi MiCA — qui entend réguler plus fermement la présence des cryptoactifs sur le territoire européen, le vieux continent n’en finit pas de débattre sur le sujet. Certains dirigeants semblent d’ailleurs convaincus de la nécessité d’interdire purement et simplement le minage. Alors que l’hiver apporte avec lui son lot de pénuries, et notamment une crise de l’énergie sans précédent, les anti-minage voient la situation comme l’excuse parfaite pour réclamer l’interdiction de ce dernier.

La Commission européenne exige désormais que les différents pays de l’Union interdisent le crypto-minage. Une demande formulée après les sanctions anti-russes prises par l’UE pour contrer le conflit en Ukraine, mais aussi suite aux nouvelles mesures concernant les politiques de sobriété énergétique de chaque pays. Dans un document publié ce 18 octobre, et relayé par nos confrères du Journal du Coin, la Commission détaille notamment comment la restriction du minage crypto pourrait constituer un point clé du plan d’action énergétique hivernal.

Compte tenu de la crise énergétique actuelle et des risques accrus pour l’hiver prochain, la Commission invite instamment les États membres à mettre en œuvre des mesures ciblées et ambitieuses pour réduire la consommation d’électricité des acteurs cryptos

Sans fermement l’interdire pour le moment donc, l’Europe se réserve le droit “de procéder à des délestages dans les systèmes électriques“, tout en n’excluant pas la possibilité de “stopper le minage de crypto-actifs“. La décision peur inquiéter, mais elle serait en réalité très compliquée à appliquer. Rappelons qu’en Chine, le minage des cryptomonnaies a été interdit l’année dernière. Ce qui n’empêche pas le pays de compter parmi les plus gros producteurs mondiaux de bitcoin.

D’autant plus que Bruxelles aurait bien du mal à interdire la libre circulation des échanges sur le territoire européen. La solution réside peut-être dans le passage au Proof of Stake, une transition déjà réussie par l’Ethereum en septembre dernier.



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