Les draisiennes électriques ont le vent en poupe, et ce n’est pas terminé. Ces deux-roues sans pédales ont en effet obtenu le droit de circuler dans les rues.
Les draisiennes électriques ont droit de cité sur les routes. Un décret a en effet été publié il y a quelques mois qui créé la sous-catégorie de véhicules « cyclomobiles légers » (L1e-b) spécialement dédiée à ces deux-roues sans pédales. Sans surprise, la circulation de ces véhicules est interdit sur les trottoirs, ils peuvent par contre rouler sur les pistes et les bandes cyclables ou sur les chaussées.
Un cyclomobile à enfourcher dès 12 ans
Il est en revanche interdit de les utiliser sur les routes hors agglomération. Leur vitesse est plafonnée à 25 km/h, comme les vélos à assistance électrique et autres trottinettes. Les draisiennes électriques doivent avoir une puissance de 350 watts maximum (contre 250 watts seulement pour les vélos). Le conducteur n’a pas besoin d’immatriculer le véhicule, de passer le permis, ou d’obtenir une carte grise pour piloter ces deux-roues.
Un des avantages de la catégorisation de la draisienne électrique en tant que cyclomobile, c’est qu’il est possible de l’utiliser dès l’âge de 12 ans, à l’image des trottinettes (qui ne sont autres que des draisiennes sans selle, finalement). Pour les vélos électriques, il faut avoir 14 ans au minimum.
La draisienne est considérée comme l’ancêtre du vélo. Son origine remonte au début du 19e siècle, le principe de fonctionnement rappelant celui de la trottinette : le siège est fixé suffisamment bas pour que les pieds touchent le sol et puissent propulser le véhicule.
En mai dernier, Vässla Bike lançait à Paris un nouveau service de location pour une draisienne électrique qui n’a plus grand chose à voir avec les anciens modèles : il suffit d’appuyer sur la poignée de l’accélérateur pour avancer. Les draisiennes rejoignent un club de deux-roues de plus en plus grand, qui comptent les vélos et les trottinettes bien sûr, mais aussi les scooters et les cyclomoteurs.