L’accès à internet de Starlink testé dans des avions


Starlink a peut-être trouvé un nouveau débouché : connecter à internet les passagers des avions ! La compagnie aérienne Delta Airlines a commencé à tester la solution d’accès à internet par satellite de SpaceX.

S’il est devenu assez courant de pouvoir se connecter à internet et de profiter du web dans les avions, la qualité de l’accès reste au mieux perfectible. Starlink pourrait être la solution pour améliorer ce service, c’est du moins ce qu’expérimente Delta Airlines. Le directeur général de la compagnie aérienne américaine, Ed Bastian, l’a confirmé auprès du Wall Street Journal.

Des certifications pour l’A320 et le 737

Il s’agit pour le moment de mener des « tests exploratoires » avec la technologie de Starlink. En l’occurrence, une antenne sous forme de dôme est installée au sommet de la carlingue de l’avion. Le dirigeant n’a pas donné plus de détail, l’expérimentation n’en est donc qu’à ses débuts. Pour Starlink, c’est une opportunité très intéressante qui s’ouvre.

En juin 2021, le vice-président de la filiale de SpaceX, Jonathan Hofeller, expliquait que l’entreprise cherchait à s’établir sur des marchés commerciaux, en parallèle à celui des particuliers. Et le secteur aérien est d’un grand intérêt pour Starlink : « Nous discutons avec plusieurs compagnies aériennes », confiait-il. À l’époque déjà, des démonstrations avaient eu lieu et l’équipement était en phase de finalisation.

Elon Musk lui-même a révélé dans un tweet que Starlink était effectivement intéressé, mais qu’il fallait décrocher le feu vert des autorités aériennes et ce, pour chaque type d’avion : le Boeing 737 et l’Airbus A320 en particulier, puisque ce sont les modèles les plus utilisés. L’équipement est également en phase de test pour le Gulfstream, un jet privé.

Delta Airlines exploite déjà la technologie d’accès à internet par satellite de Viasat, une offre lancée durant l’été 2021. La compagnie facture 5 $ par vol, ou 49,95 $ par mois pour les voyageurs fréquents.





Source link Journal du Geek