La concentration de CO2 dans l’air atteint un record invraisemblable


Un taux de CO2 pareil nous ramène à près de 5 millions d’années en arrière et ne présage rien de bon pour l’avenir.

L’observatoire de Mauna Loa, situé dans l’archipel d’Hawaï au sommet d’un volcan désertique, a pour but d’enregistrer le taux de CO2 dans l’atmosphère. Cette station de mesure vient de partager une nouvelle des plus inattendues. Durant les dernières semaines, des taux supérieurs à 420 parties par million ont été enregistrés, le dernier remontant au 3 avril dernier avec 421,21 parties par million.

Une nouvelle bouleversante qui n’a pas manqué de faire réagir Greta Thunberg, la figure écologiste de la génération Z. Dans un tweet, elle a déclaré « si cela est confirmé, alors c’est réellement révolutionnaire. Mais pas d’une manière positive ». En effet, c’est un taux jamais atteint depuis environ 5 millions d’années, c’est donc un record indésirable et assez catastrophique en son genre.

Jusqu’à 40 millions d’années en arrière

Si cette information est bouleversante, c’est parce que le taux de CO2 dans l’air est responsable des tous les autres records enregistrés depuis ces dernières années : les records de température, le réchauffement et l’acidification des océans, ou encore la fonte des glaces et les événements météorologiques extrêmes. Si le changement climatique est visible et bien réel, ce dont on peut ne pas se douter c’est que la concentration de CO2 dans l’air se dirige dangereusement vers un taux enregistré alors qu’il n’y avait même pas encore d’humains sur Terre.

En effet, le pic actuel n’aurait été enregistré que pendant l’ère géologique précédant la nôtre, à savoir le Pliocène. Plus important encore, on pourrait même remonter jusqu’au taux datant de l’époque géologique du Miocène, daté d’il y a plus de 15 millions d’années, et à la fin du siècle nous pourrions même remonter environ 40 millions d’années en arrière, à l’époque de l’Éocène avec des pic atteignant 1000 parties par million. Ces prédictions se valent si l’humanité ne consent pas à changer drastiquement de comportement envers l’environnement, tout en prenant en compte la difficulté liée à la surpopulation.





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