Google développe une IA capable d’écrire du code


Les développeurs ne partent pas désarmés lorsqu’ils doivent s’attaquer à une montagne de code. Ils bénéficient heureusement de nombreuses ressources, et les outils de développement intègrent des aides pour coder correctement. Mais Google veut aller un cran plus loin.

Développer des applications nécessite une rigueur toute mathématique et l’application de règles dans un cadre contraignant. Une tâche dont s’acquitte des millions de développeurs, mais gare : l’intelligence artificielle pourrait bien les remplacer.

Un danger pour les développeurs ?

GitHub, la plateforme qui permet de gérer le développement d’applications, propose depuis l’an dernier un système qui créé automatiquement du code. Ce système, baptisé CoPilot, a rapidement fait ses preuves : les développeurs s’en servent pour générer jusqu’à 40 % du code de leurs logiciels ! GitHub, qui appartient à Microsoft, prévoit que ce chiffre pourrait doubler (!) dans les cinq prochaines années.

Chez Google aussi, on travaille sur une intelligence artificielle dite générative, qui utilise des algorithmes pour créer des images, des vidéos et dans le cas présent, du code. Le projet Pitchfork est né au sein de la division X d’Alphabet. Il est depuis l’été dernier entre les mains du groupe Labs de Google, ce qui signifie qu’il a une importance auprès des dirigeants du moteur de recherche.

Et pour cause : cette IA sait « apprendre du code pour l’écrire et le réécrire ». En fait, Pitchfork a été conçu pour apprendre différents styles de programmation et rédiger du code nouveau en se basant sur cet apprentissage. Autrement dit, ce projet serait à même de concevoir ses propres applications, ce qui permettrait à Google d’éviter le recrutement d’ingénieurs qui coûtent très cher…

D’un côté, c’est une mauvaise nouvelle pour les développeurs qui risquent de se faire supplanter par des intelligences artificielles. Mais on peut voir le verre à moitié plein : les tâches dévolues aux professionnels du code seront plus intéressantes, elles nécessiteront plus d’imagination. Pas de panique cependant, à l’heure actuelle ce projet n’en est encore qu’à ses balbutiements.



Source link Journal du Geek