Après l’annonce du Cybertruck en 2019, le patron de Tesla avait promis une commercialisation à partir de 2021. Mais c’était bien trop optimiste. Non seulement les capacités de production du constructeur automobile n’étaient pas au rendez-vous, mais la pandémie puis la pénurie de composants se sont invités. Résultat : un premier report pour 2022.

Pas de poignée pour les portières

Mais visiblement, ce ne sera pas suffisant. À l’occasion de la fête d’inauguration de la nouvelle Gigafactory basée au Texas, Elon Musk s’est excusé pour le retard du pick-up, mais il a surtout annoncé une commercialisation du Cybertruck pour 2023. Le véhicule a d’ailleurs laissé tomber ses poignées de portes, elles s’ouvriront automatiquement à l’approche du conducteur.

Le constructeur va produire le véhicule dans son usine texane, qui a pour ambition d’assembler le plus gros volume de voitures aux États-Unis. Le patron de Tesla a expliqué que l’implantation mondiale des différentes Gigafactory leur permet de mieux servir les marchés régionaux : si cette nouvelle usine est basée au Texas, c’est parce qu’il existe un vrai marché pour les gros pick-ups dans cet État et plus largement, aux États-Unis.

En revanche, la Gigafactory de Berlin va surtout produire des Model Y, un SUV mieux adapté que le Cybertruck au marché européen. L’année 2022 sera marquée par une accélération de la production du constructeur, a annoncé Elon Musk, à un niveau qui n’a jamais été atteint « dans l’histoire de l’humanité », selon lui !

L’année 2023 sera celle du lancement de nouveaux produits, une « vague massive », a vanté Musk jamais en panne de superlatif. Il y a le Cybertruck donc, mais également le camion Semi dévoilé lui aussi en 2019. Tesla compte aussi démarrer la production de ses robots Optimus l’année prochaine. Et c’est loin d’être terminé, la rumeur prévoit ainsi un robotaxi qui devrait être assez futuriste.