Des chercheurs travaillant pour Tesla imaginent une batterie qui dure 100 ans


Les batteries, c’est le nerf de la guerre dans les voitures électriques. Si les composants gagnent en longévité et en performances, ils finissent par se dégrader avec le temps. Des chercheurs Tesla ont découvert un nouveau procédé qui pourrait permettre aux batteries de tenir… 100 ans !

Le centre de recherche avancé sur les batteries de Tesla, basé au Canada, a peut-être fait une découverte majeure. Le labo, qui travaille main dans la main avec l’université Dalhousie de Halifax, a publié un article dans la revue Journal of the Electrochemical Society dans lequel il décrit une nouvelle manière d’allonger la durée de vie des cellules des batteries.

La batterie idéale ?

Sans entrer dans les détails techniques incompréhensibles par le commun des mortels, cette méthode concerne la chimie des batteries basée sur le nickel et le manganèse (NMC). Il s’agit de concurrencer les cellules LFP (lithium-fer-phosphate) des batteries embarquées des Tesla dans le domaine de la longévité. Tout en conservant les propriétés appréciées des batteries LFP, et notamment la haute densité en énergie.

Le groupe de recherche explique que la nouvelle cellule a une durée de vie d’un siècle si la température reste à 25 degrés. « Les cellules NMC, en particulier celles équilibrées et chargées à 3,8 V, présentent une meilleure efficacité coulombique, moins de pertes de capacité et une densité d’énergie plus élevée par rapport aux cellules LFP », peut-on lire dans l’article.

Ce n’est pas demain la veille que ce type de cellules et cette chimie feront leur apparition dans les batteries de Tesla, car il y a tout un outil industriel à mettre en œuvre. Toutefois, le constructeur automobile va très certainement s’intéresser de près à cette découverte. Ce d’autant que le problème du recyclage des batteries arrivées au bout de leur vie utile va se poser de manière très aiguë dans les années à venir.



Source link Journal du Geek